Le régime méditerranéen est le régime santé et longévité de référence. Mais couplé à une activité physique régulière, il permet une répartition bénéfique des graisses dans l’organisme.
On ne présente plus le régime méditerranéen. Il est riche en micronutriments : antioxydants (polyphénols), acides gras monoinsaturés, acides gras polyinsaturés (oméga-3), vitamines C et E,… Pour toutes ces raisons, il présente de nombreux bénéfices pour la santé, au plan cardiovasculaire, sur la réduction des maladies neuro-dégénératives, des cancers et sur la mortalité (cf mon post du 13 novembre dernier qui lui est consacré).
Une équipe internationale de scientifiques (Israel, Allemagne, USA) s’est intéressée à l’impact du régime méditerranéen sur le stockage et le dépôt des graisses abdominales. Pour cela ils ont utilisé l’imagerie par IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) afin de pouvoir visualiser et cartographier les dépôts de graisse au niveau viscéral (tissu adipeux) , intra-hépatique (foie), intra-péricardiques (cœur) et pancréatiques.
278 adultes sédentaires, âgés de 48 ans en moyenne, majoritairement des hommes (89%) qui présentaient soit une obésité abdominale soit une anomalie des lipides ont été répartis en 2 groupes. Le premier groupe a suivi un régime alimentaire isocalorique pauvre en matières grasses, le second, un régime de type méditerranéen pauvre en glucides avec 28 grammes de noix quotidien, avec ou sans entraînement physique modéré, trois fois par semaine grâce à un abonnement dans un club.
Une amélioration des marqueurs cardiométaboliques
Malgré une perte de poids modérée, les résultats de l’étude montrent une réduction significativement plus importante de l’obésité abdominale dans le groupe régime méditerranéen (tissu adipeux -22%, graisse intra-hépatique, -29%, de l’abdomen -22% et du cœur – 11%). L’activité physique a eu un effet net sur la circonférence abdominale (-6,67 cm). Et on connaît les risques cardiovasculaires associés à une surcharge en graisse abdominale notamment chez l’homme
Le régime méditerranéen, riche en graisses insaturées et faible en glucides, associé à une activité physique modérée est donc une stratégie plus efficace pour améliorer les marqueurs de risque cardiométaboliques qu’un simple régime hypocalorique pauvre en matières grasses.
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Crédit Photo : T Sheppard on Visual Hunt / CC BY-ND
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