Vivre au contact de la nature procure de nombreux bienfaits pour la santé. Plusieurs études scientifiques ont démontré une amélioration des fonctions cognitives, de la créativité, une réduction de l’inflammation, de la pression artérielle, du stress et une amélioration de la qualité du sommeil et de la dépression chez les personnes vivants à proximité de la nature.
Ces bienfaits se sont traduits dans les études par une réduction des maladies chroniques comme le diabète ou l’obésité et il a été également démontré un plus grand bien être, une plus grande satisfaction, une vie sociale plus riche et une activité physique plus importante.
Une équipe de recherche multidisciplinaire américaine (santé environnementale et médicale) a passé en revue l’ensemble des études, et elles sont nombreuses, qui traitaient de la relation entre environnement nature et bénéfices santé. Leur travail vient d’être publié dans la revue Environmental Health Perspectives.
Parmi les 400 études analysées, plusieurs ont été réalisées à une très large échelle, comme cette étude Néerlandaise de 2006 qui porte sur 250 782 sujets et qui avait montré que la présence d’espaces verts à moins d’1 km du lieu de résidence dotait les habitants d’une meilleure santé et d’un taux moins élevé de maladies chroniques.
Une autre étude de cohorte réalisée aux USA et publiée en 2016 s’est intéressée au lien entre espaces verts et mortalité. 108 630 femmes ont été suivies entre 2000 et 2008 et une baisse de la mortalité toutes causes (hors accident) de 12 % a été montré chez les femmes qui résidaient à moins de 400 mètres d’un espace vert.
Des journées enfermées dans des bureaux, des appartements ou des voitures
En 2016, l’OMS a publié un dossier de 80 pages sur la relation espaces verts et santé. Ils rappellent l’objectif, fixé pour 2020 qui est de permettre à chaque enfant de vivre dans un environnement sain et sûr (ou ils pourront marcher et faire du vélo) et dans un environnement à proximité d’espaces verts (ou ils pourront jouer et avoir une activité physique).
L’OMS met en lumière l’évolution des modes de vie, de plus en plus déconnectés avec la nature. Aux USA, 4 américains sur 5 vivent dans des zones très urbaines avec un contact avec la nature extrêmement limité. De plus, 90% des citadins passent l’essentiel de leurs journées enfermés, dans des bureaux, des appartements ou dans des voitures. En parallèle le temps passé dans des activités de loisirs extérieures s’est considérablement réduit.
Les recommandations actuelles des scientifiques suggèrent que les lieux de résidence ne soient pas situés à plus de 300 mètres d’espaces verts. Et ils concluent sur les 3 bénéfices attendus :
- le bien être lié à l’observation d’un environnement naturel et une plus grande exposition à la lumière
- la moindre exposition à la pollution sonore et aérienne ainsi qu’aux températures extrêmes
- des opportunités supplémentaires de pratiquer une activité physique et de créer des relations sociales
Sources :
Nature Contact and Human Health: A Research Agenda
Urban green spaces and health : a review of evidence. WHO Europe, 2016.
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