De nombreuses études se sont intéressées en 2014 et 2015 à mesurer le risque de mortalité chez les individus qui regardaient la télé, un minimum d’heures quotidiennes.
Une étude espagnole avait montré que les adultes regardant la télévision trois heures par jour ou plus doublaient leur risque de mort prématurée (cardiovasculaire ou cancer) par rapport à ceux passant moins de temps devant le petit écran.
Une autre étude réalisée par l’Institut national du cancer aux États-Unis avait découvert un lien entre le temps passé quotidiennement devant la télévision et une hausse du risque de succomber aux principales causes de décès.
Il faut quand même souligner que 80% des Américains passent 3,5 heures par jour devant la télévision, une activité qui consommerait plus de la moitié du temps de loisirs quotidien. Et comme le temps consacré à la télévision témoigne du niveau de sédentarité du téléspectateur…on comprend aisément le lien avec la mortalité.
Une toute nouvelle étude, réalisée cette fois au Royaume Uni, s’est intéressé aux mécanismes pouvant expliquer la mortalité accrue chez ceux qui regardent beaucoup la télé.
Cette étude a identifié les marqueurs de l’inflammation (Protéine C réactive et Fibrinogène) comme associés a l’augmentation de la mortalité plus élevé chez ceux qui regardent un minimum d’heures la télé.
Ces résultats confirment ce que les études précédentes avaient démontré, à savoir l’association assise prolongée était corrélée à une expression de gènes associés à une réponse inflammatoire.
Mais au-delà de la réponse inflammatoire, le fait de regarder beaucoup la télé était aussi associé à un nombre plus élevé de fumeurs, de dépression, d’obésité, de maladies chroniques et de handicap et ce, plus particulièrement chez 29,1% des participants qui regardaient la télé plus de 6 heures par jour.
Heureusement à ce jour, aucune corrélation significative entre le temps passé à utiliser un ordinateur et le risque accru de mortalité prématurée n’a été démontré….ouf !
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